Comment décrire votre développeur préféré
Temps de lecture : 4 minutesAvertissement : ce guide comporte des termes anglais. Il y en a vraiment beaucoup. Pourquoi ? En informatique, l’anglais est la langue de base : c’est là que les premiers utilisateurs ont puisé le vocabulaire pour désigner les différents concepts. Encore aujourd’hui, ces mots et expressions sont incontournables dans l’industrie. Frontend, backend, full-stack… pour faire honneur à votre développeur, vous aurez fort probablement recours à la langue de Shakespeare.
Commençons à la base. Un développeur conçoit des solutions technologiques telles que des logiciels, des applications ou des sites web. Par l’entremise de langages de programmation, il crée le code qui établira le comportement de la solution. Il utilise aussi un ou des frameworks. Ce sont des modèles de base qui évitent de commencer la programmation à zéro et, de ce fait, font économiser pas mal de temps.
Néanmoins, une description précise ne s’arrête pas là, car il existe trois principales catégories de développeur. Votre sujet est-il frontend, backend ou full-stack ?
Le développeur frontend
Le frontend, c’est la partie visible de la solution, soit l’ensemble des interfaces présentées aux utilisateurs finaux. De ce fait, il est question de programmation dont le rendu est fait «côté client» (ou client-side). Les interfaces jouent le rôle d’intermédiaires entre l’utilisateur et le backend (les processus en arrière-plan, on en parle plus loin).
Nos amis les développeurs frontend programment l’aspect visuel des interfaces, mais ils créent aussi des façons d’interagir avec la solution. Il peut s’agir, par exemple, de menus de navigation, de boutons, de barres de défilement, de filtres ou de formulaires. Pour concevoir le tout, leurs outils de prédilection sont des langages tels que JavaScript, HTML5 ou SCSS et des frameworks comme Angular (avec Typescript) et React.
Une des préoccupations des développeurs frontend est l’expérience utilisateur. Les interfaces doivent être esthétiques, mais aussi réactives (responsive) et accessibles, c’est-à-dire faciles à utiliser pour le plus grand nombre de personnes possible.
Des astuces pour savoir si votre développeur favori est un frontend ? Remarquez s’il utilise les abréviations UI (pour User Interface, ou interface utilisateur) et UX (pour User Experience, ou expérience utilisateur) pour décrire son travail. S’il démontre aussi un fort intérêt pour le design graphique, c’est gagné !
«Vas te laver les mains si tu veux des bonbons !»
Charlotte, 4 ans, allume la lumière de la salle de bain. Elle marche sur la céramique chauffante, monte sur son tabouret et tourne facilement les poignées du robinet. Très vite, l’eau atteint la bonne température, elle se lave les mains et l’eau savonneuse disparaît dans le drain. Mission accomplie !
Notre amatrice de sucreries a interagit avec le «frontend» de la salle de bain, qui a été spécialement pensé pour lui rendre la tâche facile et agréable. Elle n’a pas vu les tuyaux courir derrière les murs pour rejoindre le chauffe-eau. Elle ne sait pas de quelle façon dont les eaux usées seront acheminées vers les égouts. Elle ne pense pas au réseau électrique qui assure son confort. S’il est invisible à ses yeux, ce «backend» est pourtant indispensable pour que l’opération lavage de mains soit un succès.
Par contre, si votre beau-père visite la salle de bain, il évaluera probablement l’ensemble des éléments en détails. Lui, il est «full-stack».
Le développeur backend
Le développeur backend se préoccupe de la façon dont une solution fonctionne. Grâce au code qu’il écrit, la solution met en relation les systèmes d’exploitation, les serveurs, les bases de données. Cette partie de la programmation s’opère en arrière-plan et est inaccessible aux utilisateurs. On la dit «côté serveur» (server side).
Si les développeurs frontend possèdent généralement un bon sens esthétique, le travail des backend se base davantage sur la logique. Ils doivent définir la structure pour établir les relations appropriées entre les composantes de la solution et s’assurer qu’elle réponde aux demandes des utilisateurs de façon adéquate.
Le résultat du travail du développeur backend doit être performant, robuste et sécuritaire, bien sûr, mais ce n’est pas tout. Idéalement, le code doit être facile à lire, à comprendre, à maintenir et à modifier par les autres développeurs. Lorsque c’est le cas, on parle de clean code.
Les spécialistes backend utilisent des langages de programmation tels que .NET, C#, Java, Python et PHP. Côté framework, il y a Entity Framework, Django, Flask et Ruby on Rail.
Votre développeur préféré est-il un backend ? Si l’idée qu’un fichier Excel soit considéré comme une base de données lui donne des sueurs froides, c’est probablement le cas.
Et full-stack, alors ?
Certains développeurs travaillent à la fois en backend et en frontend : on les qualifie de full-stack. Mais d’où ça sort, ce nom ? Un stack, c’est une «pile» de composantes indépendantes qui fonctionnent ensemble pour supporter le fonctionnement d’une application. Comme ces généralistes peuvent programmer une solution du début à la fin, ils sont appelés full-stack
.
Les meilleurs développeurs sont…
En fait, toutes les catégories de développeurs sont importantes, parce que c’est en mettant à contribution le talent de chacun qu’on peut être vraiment innovant. S’il est chanceux, votre développeur préféré travaille dans une équipe aux expertises variées et complémentaires. Chaque projet devrait être pour lui une occasion d’évoluer et de faire une différence. Du moins, c’est ce qu’on croit chez Classe Affaires !
Tu aimerais te joindre à l’équipe ?
Consulte les emplois disponibles et contacte-nous
Sources :
https://datascientest.com/front-end-vs-back-end