Célestin Ferland : un entrepreneur de la première heure

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Portrait de dirigeant

Il a mis sur pied sa première entreprise alors qu’il n’avait que 16 ans. Le développement des affaires, les relations avec la clientèle, la gestion, la comptabilité : il a appris de façon autonome en s’assurant de bien faire les choses. Et force est de constater qu’il a réussi. Portrait d’un homme novateur, capable de penser autrement.

Enfant unique, Célestin Ferland connaît une enfance heureuse dans une famille de la Rive-Sud de Québec qu’on peut qualifier de tout à fait normale : sa mère était enseignante et son papa camionneur. Célestin est exposé à l’entrepreneuriat dès son jeune âge car son grand-père possédait une compagnie de transport scolaire et un commerce de motoneiges, tandis que son père était camionneur-artisan et propriétaire d’une petite entreprise de déneigement. Il suit leurs traces. Pendant ses études secondaires, il se lance dans la vente de matériel informatique, bien décidé à tirer son épingle du jeu. « Je n’ai pas fait une cenne, avoue-t-il candidement, mais j’ai appris beaucoup! »

Une fois au cégep, il fonde une autre entreprise qui offre cette fois des services de programmation. Puis, son associé Jean-Sébastien Parent et lui mettent sur pied ce qui est aujourd’hui Classe Affaires.

Célestin Ferland et Jean-Sébastien Parent lors des débuts de l’entreprise en 2005.

 

Sa capacité à innover : un point fort avantageux

Les gens qui côtoient Célestin Ferland reconnaissent en lui une capacité à innover et à penser autrement – Think outside the box. Ces deux qualités ont certainement contribué à ce qu’il devienne l’homme qu’il est et l’appuient dans son quotidien. Il aime rencontrer les clients, visiter leurs installations, discuter de leurs objectifs d’affaires et les aider à voir clair dans leur environnement informatique. S’imprégner de la réalité d’une entreprise et comprendre son domaine d’activité le conduisent à imaginer des solutions novatrices qui répondent aux besoins et qui contribuent à faire grandir l’organisation.

Il travaille en amont et envisage des solutions en réponse à d’éventuelles difficultés de ses clients. « L’idée n’est pas de créer un besoin, mais plutôt d’apporter un éclairage, explique-t-il. Parfois, le client ne sait pas qu’il ne sait pas : il faut alors lui faire prendre conscience, par exemple, que ses processus pourraient être améliorés pour plus d’efficacité, puis formuler des propositions. » Et c’est patiemment qu’il arrive à sensibiliser son client aux enjeux émergents et à lui faire comprendre ce qu’il cherche à accomplir pour le bien de son entreprise.

 

Classe Affaires : au service des entrepreneurs

Après 18 ans en affaires, Classe Affaires se positionne avantageusement dans son marché, et Célestin s’en réjouit. L’organisation se distingue par son offre de services et l’importance qu’elle accorde aux relations avec les clients. Plutôt que de viser les contrats gouvernementaux qui dépendent d’un processus d’appel d’offres, Classe Affaires propose son expertise affaires et technologies à des entreprises. « J’ai beaucoup d’admiration pour les entrepreneurs, lance-t-il. Et c’est le fun de contribuer à leur succès, de voir leurs affaires croître. »

Selon Célestin, le marché n’est pas rendu à maturité. Chacun a sa spécialité et il y a de la place pour tout le monde. « L’informatique s’est simplifiée à certains égards au fil des ans, reconnaît-il. Mais elle s’est complexifiée grandement sous d’autres aspects. Le travail ne manquera pas. » Célestin et son équipe conseillent les clients dans leurs décisions d’affaires, optimisent leurs processus et développent des stratégies en collaboration. Ils élaborent ensuite des solutions efficaces qui font appel aux TI.

 

L’avenir : prometteur

« Dans 20 ans? Classe Affaires poursuivra son positionnement affaires en plaçant encore et toujours l’informatique au service des affaires, et non l’inverse », conclut Célestin, convaincu.

De son côté, il aimerait siéger à des conseils d’administration pour parfaire ses connaissances, donner son avis, partager son expertise. Sur le plan personnel, il poursuivra assurément sa production de bière qui l’occupe à temps perdu. « Je ratisse très large dans la bière, confie-t-il. De la Pale Ale à la Stout, il y a tout un monde à exploiter. » Comme dans le domaine des TI.